Ma famille ne prend pas de nouvelles : que faire ?

famille sans nouvelles

C’est un petit pincement au cœur. Une notification que vous espérez mais qui ne vient jamais. Vous scrollez vos messages… rien. Pas un texto, pas un appel, pas même un petit « coucou » dans le groupe WhatsApp familial. « Pourquoi ma famille ne prend pas de mes nouvelles ? » Cette question, vous vous l’êtes sûrement déjà posée. Et rassurez-vous : vous n’êtes pas seul.e.

Aujourd’hui, on va parler de ce sentiment d’oubli, de la frustration que ça peut créer, et surtout… de ce que vous pouvez en faire.


Comprendre pourquoi ma famille ne prend pas de mes nouvelles

Avant de tirer des conclusions hâtives (non, ils ne vous détestent probablement pas !), il est important de prendre un peu de recul.

👉 Ils sont absorbés par leur quotidien. Entre le travail, les enfants, les soucis perso, certains membres de la famille sont tout simplement… débordés. Ils pensent à vous, mais n’ont pas forcément l’énergie ou le réflexe de prendre contact.

👉 Chacun a un mode de communication différent. Vous adorez les textos ? Eux préfèrent peut-être les appels, ou même… ne pas communiquer tant qu’il n’y a pas une « bonne raison ».

👉 Certains ont des blocages émotionnels. Parler, échanger, prendre des nouvelles peut sembler banal, mais ce n’est pas si simple pour tout le monde. Des non-dits familiaux, des blessures anciennes ou juste une pudeur émotionnelle peuvent freiner ces échanges.

💡 Bref : ce silence n’est pas forcément un rejet. Mais il n’empêche pas que ça fait mal. 

Et ce silence familial peut faire écho à ces moments où une personne choisit soudainement de ne plus donner de nouvelles, laissant un sentiment d’incompréhension et d’abandon.


Ce que ça fait de ne jamais être celui qu’on appelle

Il y a un truc dur, quand ma famille ne prend pas de mes nouvelles, c’est ce sentiment d’invisibilité. Comme si, tant qu’on ne tend pas soi-même la main, personne ne s’en soucie.

Et pourtant… vous êtes là, présent.e pour eux. Vous répondez quand on a besoin de vous. Vous êtes l’épaule sur laquelle ils pleurent, le coup de fil quand ça va mal. Mais quand les choses vont bien ? Silence radio.

C’est injuste. Et c’est épuisant.


Faut-il toujours être celui qui prend des nouvelles ?

C’est la grande question. Dois-je continuer à relancer, à appeler, à envoyer des messages… ou lâcher l’affaire ?

La vérité, c’est qu’il n’y a pas de bonne réponse universelle. Mais voici quelques pistes :

Accepter qu’on ne changera pas les autres

Spoiler : vous n’allez pas changer votre famille. Leur manière de communiquer, leur fréquence, leurs priorités… ce sont les leurs. Ce n’est pas contre vous, même si ça y ressemble.

Le plus important ? Ne pas mesurer votre valeur à l’attention qu’ils vous portent. Vous valez plus qu’un texto envoyé par politesse.

Et parfois, ne plus donner de nouvelles soi-même peut devenir un choix protecteur, une façon de se préserver face à une relation à sens unique.

Poser vos propres limites

Si ça vous blesse trop d’être toujours celui ou celle qui fait le premier pas, rien ne vous oblige à continuer. Vous avez le droit de prendre du recul. De laisser venir, ou pas.

Et si un jour on vous reproche votre « silence », vous aurez aussi le droit de dire : « Moi aussi, j’ai attendu que tu prennes de mes nouvelles. » 😉


Ma famille ne prend pas de mes nouvelles : et si je créais ma propre « tribu » ?

La famille, c’est parfois les liens du sang. Mais c’est aussi… les liens du cœur.

👉 Les amis qui vous appellent juste pour savoir comment vous allez.
👉 Ce collègue qui vous apporte un café quand il sent que ça ne va pas.
👉 Ce voisin avec qui vous papotez 10 minutes chaque matin.

Tout ça, c’est aussi une famille. Et parfois, ces petites attentions comptent plus que mille messages non envoyés.

Entourez-vous de gens qui vous valorisent, qui vous incluent, qui pensent à vous sans y être obligés. Parce qu’au final, c’est ça qui nourrit le cœur. Pas un lien biologique, mais un lien sincère.


Ce que j’ai compris en attendant un message qui n’arrive pas

À force d’espérer un appel, un message, un petit signe… j’ai compris une chose essentielle.

👉 On ne peut pas forcer les autres à nous donner ce qu’ils ne savent pas offrir.

Et ça ne veut pas dire que vous ne méritez pas cet amour ou cette attention. Ça veut juste dire qu’ils ne savent pas, ou ne peuvent pas, l’exprimer.

C’est un peu le même sentiment que quand on se demande ce que ressent un homme quand on l’ignore, cette ambiguïté entre distance et besoin de reconnaissance.

Alors aujourd’hui, je choisis de ne plus attendre. De tendre la main à ceux qui en valent la peine. Et de ne plus mesurer mon importance à leur silence.


Quand le silence familial cache des blessures plus profondes

Parfois, « ma famille ne prend pas de mes nouvelles » n’est que la partie visible de l’iceberg. Derrière ce silence, il y a peut-être des histoires plus complexes : tensions anciennes, jalousies, incompréhensions non dites.

Si ce silence pèse trop lourd, n’hésitez pas à en parler. À un proche, un thérapeute, quelqu’un de neutre. Mettre des mots sur ce ressenti peut éviter de ruminer seul.

Et surtout… rappelez-vous que vous n’êtes pas obligé.e de porter ce poids tout seul.


Vous méritez qu’on pense à vous

Oui, ça pique quand ma famille ne prend pas de mes nouvelles. Mais non, ça ne définit pas votre valeur.

Vous avez le droit d’exister, d’être aimé.e, d’être entouré.e, même si ça ne vient pas d’eux. Vous avez le droit de créer vos propres liens, vos propres repères, votre propre « famille choisie. »

Parce qu’au final… l’amour qu’on reçoit ne dépend pas toujours de ceux à qui on l’a donné.

Et vous, quelle place laissez-vous à ceux qui pensent vraiment à vous ?

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